Un territoire en mutation
Au cours des 50 dernières années le bassin Adour Garonne, bordé par l’Atlantique, les Pyrénées et le Massif central, a connu de nombreuses mutations. Les migrations démographiques ainsi que la modification des pratiques agricoles ont impacté ce territoire et sa grande diversité de cours d’eau.
Un réseau de surveillance important
Dans les années 1970, l’agence de l’eau Adour-Garonne décide de mettre en place une politique de surveillance de la qualité des rivières.
De 250 stations de suivis en 1971 à 2000 en 2015, le réseau de surveillance s’est considérablement densifié. Au fil des ans de nouveaux paramètres de mesure ont été développés et le nombre de prélèvements réalisés a fortement augmenté. Résultat, en 2015, le volume de données récoltées est conséquent et permet de dresser un bilan de l’état des cours d’eau bien plus précis. Bénéfices : une meilleure compréhension des enjeux et l’adoption de mesures adaptées aux différentes problématiques rencontrées. Mais face aux constats, les acteurs de l’eau n’ont pas attendu 2015 pour agir face aux pressions subies par les rivières.
L’Adour à Tarbes : l'exemple d'une rivière qui s'améliore

Dans les années 1980, les rejets domestiques mettaient en péril l’Adour à Tarbes. Pour y faire face, les collectivités et l’Agence de l’eau ont mis en place des stations d’épuration dans l’agglomération tarbaise mais aussi en tête de bassin dans les Pyrénées. Grâce à ces actions, la macropollution, dont l’ammonium (NH4), a fortement baissé permettant d’améliorer la qualité biologique de la rivière. Aujourd’hui, l’Adour est au dessus du seuil de bon état écologique, garantissant la qualité de l’eau pour ses habitants… sous l’eau et sur terre !